Sénégal : L’opposant Ousmane Sonko violenté par la police sur le chemin du tribunal ce jeudi 16 février 2023 !

Rude journée que celle de l'opposant sénégalais, Ousmane Sonko, dont les moindres déplacements sont devenus source d'agitation politico-sociale, ce jeudi 16 février où il devait répondre au tribunal à la plainte déposée contre lui par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang pour diffamation. Il a été extirpé de force de sa voiture avant d'être amené manu militari au tribunal de Dakar pour une question d'itinéraire (voir vidéo). Le juge a prononcé un renvoi pour le 16 mars prochain.

Au moment où nous mettons sous presse, l’opposant Ousmane Sonko a fini de faire une déclaration sur youtube sur l’affaire.

C’est aujourd’hui, jeudi 16 mars 2023, que le procès opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’opposant politique, Ousmane Sonko, pour diffamation. devait se tenir. Le ministre avait été épinglé par un rapport d’Etat dans sa gestion du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) pour une somme qui avoisinerait 29 milliards de F CFA.

Mame Mbaye Niang a nié l’existence dudit rapport et demandé à Ousmane Sonko d’apporter les preuves de sa prévarication supposée. Seulement, ce jeudi, après un premier renvoi, le maire de Ziguinchor a eu toutes les peines en se rendant au tribunal pour répondre à la convocation du ministre et fidèle compagnon du Président Macky Sall.

Ousmane Sonko extirpé de force de sa voiture et jeté dans un fourgon de la gendarmerie

C’est quand son cortège est arrivé à hauteur du tunnel de Soumbedioune que les problèmes ont commencé pour Sonko. Il a été proprement sommé d’emprunter ledit tunnel au lieu de passer par le pont, ce qu’il a refusé avec véhémence. Sa voiture a alors été immobilisée et un policier a fracassé sa vitre avant d’ouvrir la portière. Ousmane Sonko se voit alors extirpé de sa voiture, puis embarqué dans un fourgon de la gendarmerie. Direction : Cité Keur Gorgui, son lieu de résidence dans la capitale. L’opposant politique est embarqué manu militari et ramené chez lui aux frais de l’Etat…

Pendant que les grenades tonnaient dans le centre-ville de Dakar et sa proche banlieue, l’opposant et ses avocats s’étaient rendu au tribunal pour comparaître, avant que le président de renvoyer l’affaire au 16 mars prochain. Sur le chemin du retour, le même scenario est reconduit pour l’opposant.

Le maire de la capitale du sud, candidat déclaré à la prochaine Présidentielle de janvier 2024, a dénoncé les privations de liberté dont il se dit victime, notamment sa  » mise en résidence surveillée  » actuelle dans sa villa dakaroise..

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