Sénégal : la « tragique histoire » des trois casques bleus tués au Mali

Dans le centre du Mali, un convoi de la Force de la MINUSMA a heurté ce 21 février un engin explosif improvisé et tué 3 soldats sénégalais, en blessant grièvement 5 autres. L'ONU et le Conseil de sécurité ont fermement condamné cette attaque terroriste et exigé une enquête rapide...

Mardi dernier, une attaque à l’engin explosif improvisé à Songobia, localité située à 29 km au sud-ouest de la ville de Bandiagara dans le centre du Mali, a pris pour cible une patrouille de soldats sénégalais de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), faisant 3 morts et 5 grièvement blessés.

La MINUSMA compte, rappelons-le, plus de 15 mille hommes de différentes nationalités, dont 12 261 militaires et 1 718 policiers, déployés au Mali depuis 2013.

Les histoires tragiques des Casques bleus sénégalais tués au Mali

L’Observateur raconte « les histoires tragiques des soldats (sénégalais) tués au Mali » voisin miné par des attaques de djihadistes. Originaire de Kaolack (centre), le caporal Ousseynou Diallo, 33 ans et père de deux enfants dont un bébé de six mois, « a vu sa mort en rêve », selon son grand-frère Malick Diallo.

Militaire de la Marine nationale, Pierre Tama Boubane « ne verra jamais son fils né il y a deux semaines » alors qu’il se trouvait encore au Mali, selon sa veuve Toussainte Tacky Boubane, âgée de 30 ans et coiffeuse.

« Nouvellement marié », selon ses proches, Eugène Mingou est le troisième soldat sénégalais tué dans cette « attaque mortelle ».

Avec APA News

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