REBELOTE / Sénégal : Le journaliste Pape Alé Niang de nouveau arrêté ce lundi soir…

Le journaliste Pape Alé Niang, qui avait bénéficié, mercredi dernier, d'une liberté provisoire, vient à nouveau d'être arrêté à son domicile ce lundi soir par des éléments de la Division des Investigations criminelles (DIC). Selon ses conseils, Me Khoureyssi Bâ et Me Clédor Ciré Ly, le juge a ordonné la levée du contrôle judiciaire auquel il était assujetti...

Pape Alé Niang de nouveau arrêté ! C’est la nouvelle qui est tombée ce soir et reprise en boucle par de nombreux sites d’information sénégalais. Le journaliste d’investigation et fondateur du site DakarMatin avait été arrêté le 6 novembre dernier pour avoir évoqué dans une vidéo datant du 3 novembre un rapport interne de la gendarmerie censé disculper l’opposant politique, Ousmane Sonko, dans l’affaire du supposé viol dont il a été accusé par la jeune masseuse Adji Sarr.

Pape Alé Niang avait observé une grève de la faim durant son incarcération et son état de santé avait été jugé incompatible avec la détention pénale. Le juge du deuxième cabinet, Mamadou Seck, lui avait alors octroyé une liberté provisoire sous contrôle judiciaire. A en croire l’un de ses conseils, Me Khoureyssi Bâ, ledit juge a ordonné cet après-midi la révocation du contrôle judiciaire, ce qui entraîne de facto un retour de parquet pour le journaliste qui a, donc, été remis en prison.

Et pour cause, toujours selon Me Bâ, cette révocation du contrôle judiciaire aurait été motivée par l’intervention du journaliste dans un live de Mollah Morgun et « la sortie jugée tendancieuse à propos du DG de la Police Nationale Bocar Seydou Yague » après sa libération mercredi.

Après sa première arrestation, le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), par la voix de sa coordinatrice du programme Afrique à Durban, en Afrique du Sud, Angela Quintal, avait déclaré que « les autorités sénégalaises doivent immédiatement libérer le journaliste d’investigation DakarMatin Pape Alé Niang et veiller à ce que les journalistes puissent couvrir les questions d’intérêt public sans courir le risque d’être détenus de façon arbitraire ».

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