MONÉTISATION / Réseaux sociaux : TikTok veut désormais partager ses revenus publicitaires avec ses créateurs de contenus
Le réseau social TikTok a annoncé qu'il allait étudier la mise en place du partage des revenus publicitaires avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la plateforme, se rapprochant du modèle déjà en place au sein de la concurrence.
« Nous allons commencer à étudier notre premier programme de partage des revenus avec des créateurs, des créatrices, des personnalités publiques et des éditeurs de presse », a indiqué la filiale du groupe chinois ByteDance dans un communiqué.
Ne seront admissibles à la première phase de ce programme que les comptes affichant au moins 100 000 personnes abonnées, a précisé TikTok, qui s’est dit décidé à « développer des solutions de monétisation […] pour que les créatrices et créateurs se sentent valorisés et récompensés ».
Devenu une plateforme vidéo majeure avec la pandémie, le site a longtemps traîné de la patte sur le plan de la monétisation de ses contenus, tardant à concrétiser le potentiel que représentait son milliard d’utilisatrices et d’utilisateurs mensuels, seuil franchi l’an dernier.
Selon le site spécialisé Business of Apps, TikTok a dégagé, en 2021, un chiffre d’affaires de 4,6 milliards de dollars américains (5,9 milliards de dollars canadiens), soit environ autant que Snapchat, qui ne revendique qu’un peu plus de 300 millions d’utilisatrices et d’utilisateurs actifs au quotidien.
Des contenus « vérifiés » pour les publicitaires
Les grands réseaux sociaux proposant de la vidéo, tels que YouTube, Instagram ou Snapchat, ont mis en place depuis longtemps des systèmes de partage des revenus plus ou moins généreux.
TikTok a également annoncé mercredi des nouveautés dans son offre destinée aux publicitaires.
Ces derniers pourront désormais être assurés de voir leurs publicités associées à des vidéos figurant parmi les 4 % les plus populaires de la plateforme.
Cette nouvelle formule, baptisée TikTok Pulse, garantira également aux publicitaires l’association de leurs annonces à des contenus « vérifiés » et « convenables » pour les marques, selon ce qu’indique un billet de blog du réseau social.
